“Ma recherche se déploie autour de questions sur la représentation et sur la mémoire à l’œuvre dans les images avec la lumière comme élément de transformation.Je m’intéresse à la polysémie des formes et des apparences,ainsi qu’au trouble qu’elle produit lorsqu’elle infiltre nos rêves et notre inconscient : aux points de rencontre entre réel et fiction.”
Adélaïde Gaudéchoux est née dans le Loir-et-Cher et a fait ses études à l’école des Beaux- arts de Nantes où elle vit actuellement. Son parcours est nourrit d’expériences, notamment en tant que restauratrice d’objets d’art, ce qui l’a conduite à questionner la notion d’impermanence et surtout celle de la mémoire qui se sédimente, tout comme les couches historiques.
Son travail commence souvent par la récolte de documents. Issus de différents corpus, ils de- viennent propices à une collecte plus large d’images, objets et récits analogiques. Le sujet ou l’amorce de son expérimentation peut naître de manière directe et souvent fortuite, par la découverte d’un matériau, au fil de rencontres ou lors d’arpentages.
Le temps de la peinture est pour l’artiste celui du regard, elle constitue la clé de voûte de son travail et il arrive souvent qu’elle la mêle à d’autres médiums au sein d’installations mettant en jeu nos perceptions visuelles, auditives et proprioceptives.
Le désir d’échange étant présent dans sa démarche, elle invite régulièrement des artistes pour des collaborations, notamment Philippe Saulle qui signe un récit fictionnel dans l’ouvrage Collec- tion, édité en 2024 ou Nicolas Joubaud avec qui elle travaille les textures sonores et visuelles de ses œuvres immersives.
