Still life
En 2008, Julien Quentel propose une heure en moins à une poignée d’artistes réfugiés dans une ancienne ferme de Carquefou. Sans relation aucune, en 2009 il fait chuchoter quelques mots de Robert Filliou à 12 personnes savamment choisies. Il sculpte durant l’hiver 2010 les derniers mystères du monde qu’il garde aujourd’hui précieusement dans une boîte à chaussures. Depuis il accompagne Sisyphe dans son action perpétuelle et reprennent ensemble les quelques vers de Daniel Johnston : « my live is starting over again, over again, my friend… ». Le 28 janvier 2012 il s’aventure au Lieu Unique, et branche entre elles une pomme et une pomme de terre. Plus tard cette même année, il entreprend la construction d’un monument à la mémoire de Mnémosyne, en vain… et, sans rien perdre de cette expérience, il déclare la ruine de cet édifice : totem. Cent ans après Kasimir Malevitch et sa victoire sur le soleil, en 2013 Julien Quentel invente la nuit…