Par une pratique étroitement liée au son, à l’installation sonore, à l’expérience électronique et au hacking, Chloé Malaise développe un projet artistique qui s’attache à examiner notre environnement hyper électronique et matériel.
Tant par l’installation que par la performance live ou la création d’outils sonores, ses projets prennent la forme de réappropriations formelles et/ou technologiques qui interrogent nos rapports à ces architectures et technologies qui nous entourent. Par des mises en scènes empruntant souvent à l’esthétique de la science fiction, elle dénonce autant l’intangible du techno-positivisme dominant, qu’elle stimule l’utopie d’un monde techno-actif où l’interface de l’objet ne joue plus seulement le rôle de boite noire, mais où l’utilisateur peut transgresser les règles et les faire dévier vers une utilisation sensible et poétique.
Son travail a été présenté lors de différentes expositions et festivals à travers le monde, notamment au Piksel Festival (Bergen), Luff Festival (Lausanne), PureData Convention (New York), Electrics Nights (Athenes), Hack me ! à Le Cube (Issy les moulineaux), à K-HAUSS (Nantes), à La Plateforme (Paris), L’Atelier (Nantes), ou encore aux Beaux Arts de Paris.
Soucieuse des questions telles que l’obsolescence programmée et le développement hyper-industiel des innovations technologiques, et poussée par la volonté d’une reprise de liberté quant à ces dernières, Chloé Malaise propose aussi régulièrement des workshops et ateliers, qui visent à populariser les pratiques de réappropriations telles que le circuit-bending, la création d’outils électroniques, et l’expérimentation sonore au sens large.